Remparts

La charte signée en 1256 entre les seigneurs de La Tour et les chevaliers et damoiseaux habitant Saint-Amant organise la défense de la cité autour de quelques maisons fortes dont les trois châteaux, l’un adossé à l’église fortifiée.

La charte de 1308 prévoit les guets et gardes pour assurer la sécurité de nuit, ainsi que la réquisition des hommes avec leurs armes pour accompagner le seigneur.

La ligne de défense de Saint-Amant s’appuyait sur l’église fortifiée et sur le château de Murols, avec La Barge et La Tour Fondue étant hors-les murs. Elle ne put empêcher la cité d’être occupée à plusieurs reprises

Pendant la Guerre de Cent Ans et notamment entre 1352 et 1393, des bandes armées de soldats et de mercenaires ont ravagé la province d’Auvergne semant la terreur dans tout le pays. Durant la seconde moitié du XIVème siècle la ville a été agrandie avec une nouvelle ligne de fortifications et de fossés. A la fin de la guerre de Cent Ans, les fortifications étaient complètement ruinées.

En 1443, en réponse à une supplique des « manants et habitants de la ville et paroisse de Saint Amant Lachière, le roi XXX signait un édit autorisant la ville à se doter de «  murs, fossés, palissades, pont-levis, tours guérites,  barbacanes et toutes autres fortifications … ». La cité va disposer de six portes.

L’Armorial de Guillaume Revel donne l’aspect de Saint Amant en 1450.