Monument
aux morts

La liste des combattants

A la fin de la guerre, l’état a demandé aux communes de rédiger un livre d’or dans lequel seraient répertoriés  tous les enfants du village tombés au champ d’honneur. On se rend compte en fait qu’il n’y a pas toujours correspondance entre ce livre d’or, la liste de combattants du monument aux morts et celle des plaques apposées dans l’église. La recherche sur l’état civil de ces combattants montre même que tous ne sont pas natifs de St-Amant et pour certains, le lien avec la commune est parfois difficile à établir … Disons qu’ils sont unis dans la fraternité des armes !

Les monuments aux morts

Avant la première guerre mondiale, on trouve peu de monuments aux morts dans les villages. L’ampleur de ce conflit et le nombre des victimes provoquent une construction massive de monuments, en particulier à l’initiative d’anciens combattants. Les premiers sont construits juste après la guerre mais la plupart sont élevés dans les années 1920. Certains évoquent la gloire de la victoire, d’autres illustrent les attitudes héroïques des soldats, d’autres enfin rappellent la souffrance des combattants ou la douleur des familles.

Les lieux d’inhumation des combattants

Pendant les combats, les soldats étaient dans le meilleur des cas ensevelis sommairement. A la fin de la guerre, l’état a souhaité construire de grandes nécropoles nationales, comme à Douaumont, pour magnifier le sacrifice de tout un peuple.

Si l’on ne connaît pas le lieu d’inhumation de certains combattants saint-amantois, les corps de la plupart reposent dans des cimetières militaires proches du lieu de leur décès. Une quinzaine de soldats sont inhumés à Saint-Amant. La restitution des corps se fait à la demande des familles ; le rapatriement est effectué soit par les familles, soit par convoi officiel (ce qui est le cas pour 9 soldats Saint-Amant).

Dans le Puy de Dôme, 25 000 militaires sont ainsi restitués à leurs familles dont 4 028 grâce aux 44 convois officiels organisés entre 1921 et 1923.