Maison
des Pénitents

Bâtiment Dourif

A la fin du XVIIème siècle, la confrérie des Pénitents blancs (*) construit une chapelle à l’angle actuel de la place Dourif et de la rue Pasteur ; elle deviendra une salle de spectacle dans les années 1930.

En 1796, Jean-baptiste PALLET, maire de la commune de 1803 à 1819, rachète le bâtiment, le répare, l’agrandit.

Les Dames de la Miséricorde (**) y installent ensuite le Bureau de Bienfaisance qui abritera dans ces locaux une ”salle d’asile” destinée à accueillir les jeunes enfants.

En 1903, la municipalité de Saint-Amant leur loue le bâtiment pour y héberger l’école de filles ; elle l’achète en 1923 et en 1928, elle y transfère également l’école de garçons. Ce bâtiment restera école primaire jusqu’en 1994.

Aujourd’hui, il abrite le service municipal d’accueil et de restauration, la médiathèque intercommunale, une salle d’exposition et une maison médicale.

(*) La confrérie des Pénitents Blancs

(d’après l’ouvrage de Patrick de SALINS  : « Saint-Amant la Cheyre)

La confrérie des Pénitents blancs, de l’ordre de Notre-Dame du Gonfalon, s’établit à Saint-Amant, vers 1660.

Elle est composée de laïcs qui pratiquent publiquement le culte catholique, et, dans la discrétion des actes de charité. Exclusivement constituée d’hommes qui portent pour les cérémonies une aube et une cagoule dans un désir d’anonymat, cette confrérie se maintient jusqu’à la Révolution.

Leur chapelle est devenue Bien National quand Jean-Baptiste PALLET la rachète.

Note : Certains membres de la Confrérie se font enterrer dans la chapelle comme Jean CHANTANY en 1761 et François BOUCHARD en 1722. Est-ce là l’explication de la présence des deux squelettes d’adultes retrouvés au dessus de la voûte de l’ancienne chapelle, lors des travaux effectués en 2004 ? Le mystère reste entier …

(**) Les Dames de la Miséricorde

(d’après l’ouvrage de Patrick de SALINS  : « Saint-Amant la Cheyre)

La congrégation des sœurs de la  Miséricorde, fondée en 1806 à Billom, a été reconnue comme congrégation hospitalière par Napoléon Ier, en 1810,  et comme congrégation enseignante par Napoléon III, en 1853.

Dans la construction faite aux frais de Jean-Baptiste PALLET, elles organisent un Bureau de Bienfaisance et une pharmacie jusqu’en 1860.

A partir de 1843, elles visitent les malades et elles enseignent gratuitement les jeunes filles pauvres. Pour ce faire, elles agrandissent le bâtiment dans les années 1850 et en 1884, celui-ci accueille des dortoirs pour 43 pensionnaires et 5 surveillantes.

L’établissement sera fermé en 1903 suite à la dissolution de la communauté religieuse.